Voici ce que ça donne après un rapide petit copié/collé de L'Internaute.com : "Logé et nourri sans rémunération, en échange de certains services."
Développons un peu plus ensemble cette terminologie rétrograde. Une jeune fille (ou un jeune homme, ça se fait aussi^^) est engagée par une famille, dans son pays d'origine ou à l'étranger, dispose d'un toit et du couvert contre de menus travaux ménagers, la charge des animaux, la garde des enfants... Tout ceci sans rémunération "officielle" si je puis dire.
Être au pair n'est pas un emploi. L'au pair reçoit ce que l'on appelle de "l'argent de poche" toutes les semaines. Pas de quoi faire fortune hein mais suffisamment pour se débrouiller sur place (loisirs, sorties...). Votre tirelire ne reviendra pas plus lourde au retour qu'à l'aller.
On cherche plutôt à s'enrichir de l'expérience en elle-même en voyageant au pair. Beaucoup partent à l'étranger pour améliorer leur maîtrise d'une langue (anglais, allemand, espagnol, chinois...), pour se confronter à une nouvelle culture, pour rencontrer des gens différents... Immersion et dépaysement voilà le véritable salaire de l'au pair.
J'ajouterai que si vivre (temporairement ou non) dans un pays étranger est une excellente méthode pour en apprendre la langue, le voyage et les échanges interculturels qui en découlent sont sans doute les meilleurs moyens d'ouvrir notre regard sur le monde. Comment pourrions-nous nous permettre de juger (et donc de prétendre connaître !) cet ailleurs inconnu si nous restons cloîtré dans nos maisons ?
Élargir nos horizons, changer de point de vue. Passer de l'indécision à la compréhension, et de la compréhension à la tolérance. Soigner par le regard.
Nous avons tous les clés de nos frontières. A nous de les ouvrir.
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